Un cari poulet pour s’envoler vers La Réunion

Recette du 26 septembre 2010 par

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Un cari poulet pour s’envoler vers La Réunion

Billet un petit peu spécial les quiches. J’essaye de gagner, à la sueur de mes casseroles, une place pour partir en voyage sur l’île de La Réunion, grâce au concours organisé par MonNuage. Alors, oui, je sais, ce blog n’est pas une agence de voyage, j’aurais pu passer par un de mes autres blogs (geek schizophrène, bonjour). Mais j’avais envie de joindre l’agréable à l’agréable.

Ne me jetez pas la pierre volcanique, l’île de la Réunion, ça nous fait tous rêver.

Je vous vois d’ici, saliver sur les paysages. Une fleur fraîchement cueillie dans les cheveux. Un plongeon depuis une cascade après avoir sué des litres sur votre VTT. Le nez roussi par le soleil. Moi aussi je m’imagine avec mon petit sac à dos, un paquet de kilomètres dans les pattes, à escalader le Piton de la Fournaise et regarder fondre mes chaussures de rando car « bordel, on marche sur du magna en fusion les gars ». J’ai toujours rêvé de dire ça.

Après un programme sportif, vous iriez échouer sur la plage, ayant juste assez de force pour faire de l’oeil aux surfeurs. Une petite pause dans un hamac suspendu entre deux cocotiers et un verre de punch café-vanille plus tard, vous seriez fin prête pour une séance de plongée (laissez tomber Nemo, il nage pépère en Australie. Flipper, à la limite…).

Mais pour une enfant du sud-ouest comme moi, nourrie au biberon rempli de cassoulet, j’avoue que le grand kif sera la cuisine. Les fruits exotiques. Le rhum. La vanille. Tout ce qui se mange et qui se boit en fait. Pour l’occasion, j’ai eu envie de cuisiner une recette typique de là-bas, le cari poulet, dont vous trouverez la recette sur le site officiel de la Réunion (j’ai un peu modifié les proportions car je n’ai pas de famille réunionnaise sous la main et je ne voulais pas manger du poulet jusqu’à la fin des temps, je vous les donne à la fin du billet).

Trêve de recette, pourquoi une quiche comme moi voudrait aller à la réunion ?
Parce que :
– j’ai déjà escaladé le Mont blanc et le Kilimanjaro, donc je vais même pas m’essouffler en montant le Piton des Neiges. Peut-être transpirer quelques gouttes.
– j’aurai toujours un petit goûter-mignon pour Philippe dans mon sac à dos (et une fiole de rhum piquée dans le mini-bar).
– je suis une grosse feignasse de thésarde qui est dispo du 10 au 15 octobre, et plus si affinités.
– j’ai grandi à la campagne et j’ai pas peur des bébêtes. Sauf des serpents. Et des requins. Syndrome post-indianajones-lesdentsdelamer. Mais j’aime bien les chats et les dauphins.
– j’ai toujours rêve de faire Koh Lanta mais avec de la bouffe et l’électricité.
– j’ai eu 18 à mon exposé sur les volcans en 6ème.
Mais aussi :
– pour twitter depuis là-bas « hey! Je suis à la REUNIONNNN! #vousetesdeghein  #crane »,
– pour organiser un battle accent toulousain Vs. créole,
– pour faire des photos de malade et frimer sur flickr,
– pour manger comme un chancre et trouver toutes les recettes créoles en discutant avec les cuisinières en chef, ramener de la vanille, du rhum et des femmes nom de Dieu!,
– pour apprendre à prononcer Trzebiatowski.

La Quiche en Chef

(pour les proportions pour deux, comptez  2 gros blancs de poulet coupés en gros dés, 3 tomates, 2 oignons, 1 gousse d’ail, 1 petit bout de gingembre, 1/2 càc de curcuma, du thym)